Melody

De Taleius
Melody, princesse d'Alfheim

Melody est une fée de 93 cm de haut. Elle est toujours habillée d'une longue robe de très grande facture, qui ne semble au premier regard absolument pas taillée pour le combat. Pourtant, la robe semble parfois bouger de manière indépendante, comme pour ne pas entraver les gestes de sa porteuse. Elle porte également à son bras droit ce qui ressemble à une prothèse métallique qui semble capable de canaliser l'énergie magique pour gagner en précision sur les sorts qu'elle lance. Elle porte également à son cou sous forme de collier une magnifique ambre taillée dont semble régulièrement pulser une lumière enchanteresse.

Dans son dos, de grandes (pour sa taille) ailes bleues, légèrement luminescentes, traversent son dos (les robes semblent d'ailleurs taillées pour).

Melody a souvent un air sérieux voir hautain - elle prend d'ailleurs souvent de "haut" les autres... Au sens propre comme littéral. Sûre d'elle, mais considérant sa survie comme indispensable au futur de son peuple, elle fera toujours en sorte de rester au plus loin de la mêlée, volant parfois à plusieurs dizaines de mètres de ses alliés tirant des salves d'électricité ou d'autres éléments. Dans la garde de son royaume, on la surnomme parfois, quand elle n'est pas la bien sûr, la "Princesse Tourelle" ou "Le Sniper Royal" (la tourelle et le sniper étant deux termes tirés de formations inventés par les mages stratèges du royaume en créant des formations particulières de mages combattant très efficace à longue portée, notamment pour défendre un siège).

Note : Ses habitudes et la liberté que lui offre le ciel l'ont rendue très claustrophobe. En intérieur, elle aura tendance à toujours chercher à ne pas être trop loin d'une fenêtre ouverte ou elle pourrait se faufiler en cas de besoin et sans ça, elle panique facilement.

Histoire

Melody est la princesse du royaume d'Alfheim, un des plus grands royaumes féériques du Feywild. Très jeune, ses capacités magiques furent acclamés par ses pairs, et elle suivit une formation chargée auprès de Dum Nil et Dom Erg, deux grands sorciers du royaume pour apprendre à maîtriser son don. Dès ses dix-sept ans, elle insista pour participer à la défense du royaume, souvent attaqué à l'époque par des hobgobelins avide. C'est assez époque où, trop sûr de ses capacités, elle se jeta au milieu de la bataille et ne vit pas arriver un ennemi derrière elle. Un hobgobelin furieux lui trancha alors le bras droit d'un coup sec et elle s'effondra au sol. Elle fut emportée, inconsciente, par ce dernier qui la ramena à son camp. En se réveillant, elle fut ébahie de ce qu'elle trouva.

Tout était si différent que ce qu'on lui racontait sur ces hobgobelins qu'on lui avait toujours décrit comme des êtres stupides et violents. Se dressait devant elle un camp parfaitement organisé, décoré de petites fleurs, les soldats se reposant sur des transats rembourré et profitants du soleil. Ses hôtes semblaient avoir compris qui elle était - ou traitait tous leurs prisonniers de cette manière ? - et elle avait été parfaitement soignée. On l'avait installé dans un petit pavillon chauffé, très joliment décoré et avec de grandes fenêtres. Elle aurait d'ailleurs pu s'enfuir comme elle le souhaitait, mais elle était tellement ahurie et curieuse de tout ce qu'elle voyait qu'elle n'y songea même pas. Ses ravisseurs s'exprimaient dans un langage soutenu et riche, et quand ils l'aperçurent enfin réveillée, ils s'excusèrent platement pour la perte de son bras, qu'ils allaient tout faire pour y remédier et qu'ils espéraient que sa captivité ne soit pas trop longue, même s'ils appréciaient sa compagnie. Elle comprit que leur point de vue sur cette guerre était bien différent que ce qu'on lui avait enseigné.

Tout avait commencé quand une délégation de hobgobelins qui, absolument enchantés par l'odeur de gâteau sortant du feu qui régnait sur l'intégralité du royaume des fées, avait été envoyée pour établir des relations diplomatiques entre les deux peuples, ainsi que d'avoir si possible accès à la recette d'un tel gâteau qui pourrait sans aucun doute révolutionner la cuisine gobeline. Sauf que les fées, voyant ces êtres gigantesques et terrifiants, avaient automatiquement conclu à une agression et avait décimé sans prévenir la délégation. Cela marqua le début d'une guerre absurde, les deux camps accusant l'autre d'être responsable. C'est pour ça que Dran, un des ministres du gouvernement de ce peuple, en apprenant que la princesse du royaume des fées avait été capturée, eu une idée. L'utiliser comme rançon pour pouvoir enfin parler avec les dirigeants fées et mettre un terme à cette guerre. "Et peut-être aussi récupérer cette fameuse recette, on a bien gagné ce droit non ?", dit-il à Melody en faisant un clein d'œil.

Et son plan fonctionna à merveille. Une nouvelle délégation hobgobelin fut formée avec Dran en personne et escorta Melody jusqu'à son royaume. Cette dernière, convaincue, pris leur parti et les protégea des représailles de son peuple. Ils réussirent à arriver tous en sécurité devant la mère de Melody, la reine Symphony. Après vives discussions, la guerre absurde prit simplement fin. Les Fées offrirent la recette de la tarte aux pommes enchantées aux hobgobelins qui purent enfin y gouter, et elle devint le dessert le plus célèbre des deux peuples. Dran fit fabriquer par ses plus talentueux forgemagiciens une prothèse enchantée qu'il livra en personne à Melody pour lui témoigner sa gratitude et compenser la perte de son bras. Cette prothèse lui permit de gagner encore en maîtrise et en précision sur sa magie, et elle ne la quitta plus.

La princesse apprit de ce drame et devint émissaire de son royaume, prônant la paix et les bonnes relations entre les peuples afin qu'une guerre absurde n'eut plus lieu à cause de raison stupides. Elle était actuellement dans le royaume des Canardinois ou elle devait rencontrer les haut dignitaires pour établir des traités de paix et de commerce avec eux. C'est alors que le royaume passa en Étang d'urgence, et qu'elle n'eut pas d'autres choix que de les aider à combattre la menace qui les guettais...

On ne sait pas encore si elle finit heureuse avec beaucoup d'enfants, c'était pas trop son truc d'ailleurs, mais elle allait sans aucun doute écrire une belle suite à l'histoire.