« Vilidur le Brave et Toxen le Hardi » : différence entre les versions

De Taleius
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Ce fut la dernière fois que l’on entendit parler des chevaliers. Car, sitôt leur destination atteinte, le ciel s’écroula sur eux et plus jamais l’on ne vit leurs capes flotter au vent, prisonniers à jamais du territoire de l’horrible fée.
Ce fut la dernière fois que l’on entendit parler des chevaliers. Car, sitôt leur destination atteinte, le ciel s’écroula sur eux et plus jamais l’on ne vit leurs capes flotter au vent, prisonniers à jamais du territoire de l’horrible fée.
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Version du 7 novembre 2023 à 00:59

Les chevaliers de la lyre

Toxen le Hardi
Vilidur le Brave

Deux chevaliers du temps jadis, Vilidur le Brave et Toxen le Hardi, fiers guerriers au courage sans borne, traversaient le continent, affrontant tous les dangers et aidant la population. Après avoir défait le terrible troll du Mur d’Assernum, les démons ailés des cieux et l’horreur du bois d’Outrécorce, leur roi leur confia une mission à la hauteur de leur réputation : terrasser le grand serpent des monts d’argent, une créature sans pitié.

Désarmé face aux armes du monstre, aux crocs aussi longs et acérés que des épées, aux écailles plus dures que le plus dur des aciers, ils convinrent d'un plan visant à duper la bête.

Usant de charmes et de ruse, ils attirèrent la créature hors de sa tanière, courbant l'échine, lui offrant maint mets et délices. Mais cela ne suffit pas. L'immonde être les menaça de continuer ses exactions s'ils ne lui amenaient pas en offrande et repas la reine du royaume.

Mais les chevaliers ne voulaient se livrer à une telle bassesse. Usant de leur adresse, ils parvinrent à berner le serpent, l’attirant une fois de plus hors de son antre, promettant monts et merveilles au tyran écailleux, qui les cru. Le monstre, si gros après avoir tant bâfrer, se retrouva coincé hors de sa tanière et ne succomba aux épées des héros.

La bête, prestement vaincue, leur permit de ramener au roi moult richesses renfermées dans l’antre de la créature. Le souverain, fier et confiant en ses chevaliers, leur donna une nouvelle quête : abattre la sorcière d’Âprenuit, une créature terrible qui, selon les dires, transformait les enfants en ronciers…

Ce fut la dernière fois que l’on entendit parler des chevaliers. Car, sitôt leur destination atteinte, le ciel s’écroula sur eux et plus jamais l’on ne vit leurs capes flotter au vent, prisonniers à jamais du territoire de l’horrible fée.